PLU : un projet qui menace l’équilibre du centre-ville
- Christophe LAUNAY

- 27 nov.
- 2 min de lecture
La modification du PLU autour de la place Jean-Paul II dépasse la simple procédure administrative. Elle ouvre la voie à un projet immobilier qui supprimerait un stationnement essentiel, fragiliserait l’école du centre-ville et dégraderait une entrée de ville appréciée. Un choix contesté, alors que des alternatives existent déjà.

Un espace public qui fonctionne… et qu’on veut bouleverser
La place Jean-Paul II n’est pas un terrain vague à réinventer : c’est une entrée de ville arborée, agréable, vivante et utile. Son stationnement végétalisé soutient directement les commerces, les services, les usagers de l’école et les habitants.
Cet équilibre, qui fait consensus, est aujourd’hui menacé par une modification du PLU pensée non pour améliorer le quotidien des Ploërmelais, mais pour adapter tout le secteur aux besoins d’un promoteur privé.
La suppression d’une grande partie des places de stationnement n’a aucune justification d’intérêt général : elle sert uniquement à rendre l’opération immobilière plus rentable.
L’analyse de Christophe Launay : un choix qui met l’école en danger
Pour Christophe Launay, expert de la valorisation du patrimoine, cette décision est non seulement incohérente mais risquée.
L’école du centre-ville repose sur une accessibilité simple. Chaque place supprimée ajoute une contrainte pour les familles et aggrave la fragilité d’un établissement déjà touché par la baisse démographique.
La négociation menée par la municipalité est totalement déséquilibrée :
le promoteur obtient un emplacement central, plus d’espace pour construire et une reconfiguration du site
la ville perd du stationnement, de la fluidité, du dynamisme commercial et la stabilité d’un équipement scolaire majeur.
Un scénario où, selon lui, le privé gagne… et Ploërmel perd.
Des solutions existent : pourquoi la ville refuse-t-elle d’en discuter ?
Contrairement au discours municipal, d’autres promoteurs sont prêts à rénover le couvent des Carmélites sans toucher aux parkings, sans couper les arbres, sans refermer l’entrée de ville.
Christophe Launay a d’ores et déjà identifié des professionnels sérieux, capables de mener la restauration dans le respect de l’intérêt général.
Oui, il existe des options viables.
Oui, elles sont connues.
Oui, elles permettent de préserver la qualité de vie des habitants tout en sauvant le couvent.
Alors pourquoi s’entêter dans la seule option qui fragilise Ploërmel ?
Conclusion : aux Ploërmelais de décider maintenant
Ce projet conditionne l’avenir même du cœur de ville : son attractivité, son accessibilité, sa cohérence, sa vie scolaire et commerciale.
Les Ploërmelais ont la possibilité de s’exprimer jusqu’au 19 décembre, en mairie ou par mail à urbanisme@ploermel.bzh
Le centre-ville appartient à celles et ceux qui y vivent, pas aux promoteurs. Il est temps de le rappeler.







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